Idillys Eve [Orgueil]

[Idillys]

Nom : Idillys Eve
Pseudonyme : Celui que Sei me donnera.
Age : 19 ans
Taille : 1m71
Poids : 55kg
Cheveux : Couleur indéterminée.
Yeux : Tantôt marrons, tantôt verts émeraudes.
Corpulence/physique : Plutôt mince avec certaines formes.
Qualité(s) : Franche, passionnée, a du répondant
Défaut(s) : Franche, têtue, sadique
Favori : Sei

Pourquoi l'avoir choisi ? Dès ma plus tendre enfance mon cadre social a su m'insuffler tout le mal dont il était empli. Pour s'en débarrasser sans doute.. j'ai donc grandi avec tous ces merveilleux dons : la gourmandise, la paresse, l'envie, la luxure, la colère et l'avarice. Selon ma famille, je n'étais pas encore "parfaite". Ils voulaient faire de moi, leur bijoux, leur plus belle création. Je me voyais héroïne d'un roman de Zola. Il me manquait quelque chose, quelque chose pour atteindre cette perfection de la perversion. Ce quelque chose était l'orgueil.
En me baladant en ville en quête de friandises, au détour d'une rue, j'ai surpris la conversation de deux jeunes filles. Elles parlaient d'une soit disant "Art Academy" et d'un club d'Host. Désintéressée de la discussion, je continuais mon chemin, quand la phrase d'une des jeunes filles attira mon oreille : "Ah oui ? Non moi je ne peux pas supporter Sei, son arrogance et son petit air hautain m'insupporte. On voit bien qu'il représente l'orgueil."
Il ne m'a pas fallu plus que ces mots, c'était lui, il me le fallait, il allait m'apprendre ce doux péché auquel je n'avais pas encore goûté.


Histoire : A peine née, je représentais déjà le mal. Mon père venant de quitter son ancienne femme pour ma mère. Ma demi-sœur ne m'a jamais acceptée. Elle m'a toujours haïe, détestée de tout son être, repoussée. Elle avait souhaité ma mort à plusieurs reprises. Ayant 10 ans d'écart avec elle. Elle quitta la maison quand j'étais encore jeune. C'était un soulagement. Après ça, je fus gâtée comme une Reine, j'avais tout, absolument tout. Sauf mon père. A cause de son travail, mon père ne trouvait pas de temps pour nous, ma mère et moi. Il partait le matin à 6h et rentrait à 23h-minuit le soir. Je n'avais plus de père depuis ce moment là. Si j'ai été aussi gâté, c'était sans doute pour se faire pardonner de cela. La branche de notre famille du côté de mon père, était très aisée, voir riche. Eux aussi m'ont toujours détesté. Je n'étais pas ce qu'ils voulaient, je n'en faisais qu'à ma tête, je ne m'habillais pas comme une demoiselle de bonne famille, je n'avais pas d'amis de bonne famille, ni de loisirs de bonne famille. J'étais un échec. Ils m'ont ainsi bannie. Il ne me reste à présent que ma mère, et ses parents. C'est sans doute pour se venger d'eux qu'ils m'ont "formée ainsi". La haine était montée en moi. Et j'avais moi aussi obtenu ce désir de vengeance, tant d'humiliation ne pouvait être pardonnée.
A mes 9 ans, j'eus un petit frère et deux petites sœurs. Je fus complétement délaissée. Ma mère préférant les loisirs à ses enfants, je me vis confier la garde de ceux-ci, tous les soirs, tous les weekend. Il m'étais impossible de sortir, d'avoir une vie. Je due devenir mature et forte à 9 ans afin de les protéger et de m'occuper d'eux. Une certaine rancune envers ma mère qui m'avait volé ma jeunesse, montait en moi.
En dehors de ma famille, j'ai tenté de vivre ma vie. J'ai eu des amours, qui ont tournés au cauchemars. Ces souvenirs me hantent encore certaines nuits. J'ai aussi très peu d'amis, du à mon caractère insupportable. Avec eux, je tente de faire des efforts, d'être quelqu'un d'autre. Ce n'est pas toujours facile. Je suis quelqu'un de solitaire. Il m'aie arrivé beaucoup trop de choses en 19 ans d'existence, je ne fais maintenant, confiance à personne. Jamais.
La semaine dernière, ma mère a mis mon père à la porte. Je me trouve seule avec elle, moi qui la déteste, et qui lui en veux pour tant de choses. Quand cette roue de la fortune s'arrêtera t-elle de tourner dans le mauvais sens ?
Je commence à perdre tout sentiment humain. Deviendrais-je l'incarnation parfaite du péché ou tomberais-je dans la démence bien avant ?

[Sei]

Tsss.
Je ne te dirais pas merci, car qui d'autre que moi aurais-tu pu choisir ?
Non, ne répond rien.
Je me fiche de qui tu es, de ton passé, ce qui m'importe, c'est l'instant présent.
Tu veux jouer avec moi, qu'il en soit ainsi.
Je ne crois en rien et surtout pas en ces insipides sentiments dit humains.

...Alors seras-tu à la hauteur de mon utopie ? ...